Une activité essentielle, l’archivage

 
 
 

Permanence ouverte au public tous les mardis de 9H à 12H,  Maison du Peuple, 21 bis rue Arsène Orillard à Poitiers

Vous souhaitez consulter les archives CGT 86 : 

 

Les archives sont notre histoire

 

Les archives, une responsabilité collective

Toutes les organisations de la CGT, de la section syndicale à la Confédération, produisent et reçoivent chaque jour de nouveaux documents d’archives, en format numérique ou papier. Correspondance, compte-rendu de réunion, déclaration, tract, affiche, courriel, photographie, montage audiovisuel ou encore compte sur les réseaux sociaux ou page de site internet sont le fruit de notre activité syndicale, mais aussi constituent aussi un patrimoine commun dont la responsabilité est collective, au même titre que la Charte de l’élu(e) et mandaté(e) CGT nous appelle que « personne n’est propriétaire de son mandat syndical, et chaque responsabilité est un bien collectif ».

A la création du mouvement syndical, les trois fonctions essentielles étaient : le secrétaire général, le trésorier et l’archiviste. En effet, les archivistes témoignent de la continuité de l’organisation, elles accumulent son savoir et constituent son patrimoine matériel et intellectuel. 

Le soin à apporter à ce patrimoine collectif relève donc de notre responsabilité à toutes et tous. Archiver est une responsabilité de toute l’organisation, une tâche politique. Etre attentif à la qualité de traitement de nos travaux actuels, c’est déjà oeuvrer pour les générations futures de militantes et militants.

Pourtant trop souvent, nos archives ne sont ni triées, ni classées. Au mieux, elles sont oubliées dans une armoire ou une cave ; au pire jetées sans discernement pour faire de la place. Ce constat est plus préoccupant encore pour les archives numériques.

Car si la pérennité des systèmes informatiques, des formats et supports est loin d’être assurée, les copies de sauvegardes bien qu’indispensables ne suffiront pas : en l’absence de classement et de politique commune, nos dossiers et documents numériques, dont le volume est toujours plus important, deviendront inexploitables.

Bien constituer ses dossiers, dès leur création, en respectant des règles communes de nommage et de classement, permet de faciliter ensuite les recherches et l’élimination des documents non essentiels. Chacune et chacun d’entre nous, à son échelle, peut y contribuer. Si ce travail est accompli sérieusement et régulièrement, les archives peuvent être facilement consultées et leur volume, tant dans les locaux que sur les serveurs, reste maîtrisé. Ainsi, nous sommes collectivement plus efficaces !

A l’inverse, le manque d’attention et de régularité constitue un obstacle dans la bonne transmission des dossiers lors du renouvellement des directions syndicales ou même lors de certains recours en justice. Mais l’inaccessibilité des archives empêche aussi tout travail sérieux sur l’histoire de nos organisations, de leurs luttes. Sans archives, pas d’histoire possible !

Nos archives ont une utilité sociale. Ouvertes aux chercheurs, elles permettent l’écriture de travaux scientifiques ; exploitées par les revues historiques, elle contribuent à l’information, à la connaissance de l’histoire ; matière première pour les expositions, colloques et manifestations en tout genre, elles permettent de témoigner, elles donnent à penser.

 

Appel aux syndicats

L’archivage reste un travail conséquent, amplifié par la vente des  bâtiments de la Bourse du Travail et de la Maison du Peuple.

Le collectif archivage constitué doit se renforcer en effectifs si nous voulons que notre objectif de sauvegarde de la mémoire sociale de notre département soit conservée.

Nos actions menées

Devoir de mémoire à Quincay  le jeudi 28 novembre 2024

Pour ne pas oublier les évènements marquants qui se sont déroulés à Quincay pendant la seconde guerre mondiale, les camarades de l’IHS, dans le cadre du Conseil d’Administration du 28 novembre 2024 se sont rendus sur les pas du Colonnel Henri Rol-Tanguy, Chef régional des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) d’Ile de France, Compagnon de la Libération, qui a eu son PC dans une demeure de Quincay de septembre 1942 à avril 1943 avant de diriger la Résistance et l’insurrection de Paris puis de recevoir, aux côtés du Général Leclerc, la reddition du Général Von Choltitz, commandant allemand de la Place de Paris.

La visite les a dirigés vers le lieu où  vécut Edith Augustin (1885 – 1944) membre du réseau « Alliance » qui est morte pour la France au camp du Struthof en Alsace, puis vers la demeure de deux déportés Marcel et Honorine Cousson, l’un déporté à Breslau en avril 1943 et l’autre à Bergen-Belsen en mai 1943. Ce fut des anciens FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français)  morts pour la France.

D’autres éléments sont venus enrichir cette visite, notamment concernant Bernard Guinbaum et Pierre DeJardin qui ont été fusillés sur la Butte de Biard et inhumés dans le cimetière de Quincay.

Nous citerons également plusieurs familles de déportés  : Familles Aimé, Bruneteau, Augé, Cousson, Augustin et Achille.

De la terre de Buchenwald a été ramenée par Auguste Augé quelques années après la Libération des camps, une délibération du Conseil Municipal de l’époque avait été prise pour que les cendres soient déposées dans une urne sur le monument aux morts. Aujourd’hui l’urne a été placée sur le monument des déportés.

Merci à Monique Mege, co-présidente des Anciens Combattants Quincay-Béruges

Claudine Alléaume, adhérente à l’IHS 86

l’Association Quincay d’Hier à Aujourd’hui, son président Joseph Puaut, ancien Maire de Quincay

Philippe Brault, maire de Quincay .

Nous avons été très agréablement reçus par Monsieur le Maire qui nous fait une présentation de sa commune et avec qui nous avons pu échanger sur l’histoire de sa commune.

Un grand merci également à notre camarade Bernard Viot, membre de l’IHS CGT 86 qui a organisé cette journée riche d’émotions et d’histoire….

Visite de la Villa Bloch à Poitiers par quelques camarades de l'IHS le mardi 12 novembre

De la Mérigote à la Villa Bloch, havre de paix, de contemplation et d’inspiration

C’est en 1911 que Jean-Richard Bloch emménage dans une maison située sur les coteaux de la Mérigotte avec sa femme Marguerite et leurs deux enfants Marianne et Michel.

Très vite, Jean-Richard Bloch s’approprie cet espace si propice à la création : « Ici tout est gloire et lumière ». Il transforme le nom du lieu en Mérigote avec un « t » et prend le portail d’entrée, « la grille mérigotine », comme en-tête de sa correspondance poitevine.

En 1913, la propriétaire met la maison en vente et les Bloch appréhendent « d’être privés de ce coin unique ». Ils en deviendront les acquéreurs avec soulagement : « La Mérigote est à nous depuis hier. Ce coin de rocher poitevin fixe nos pérégrinations. Pour combien de génération… ? »

Jean-Richard Bloch parlait de « la belle solitude de travail mérigotine » : c’est d’ailleurs dans cette maison qu’il a écrit la plupart de ses œuvres.

Cette propriété poitevine, véritable havre de paix dans un parc arboré dominant la vallée du Clain, est en effet particulièrement propice au travail de création.

La Villa Bloch, ce nouveau lieu de résidence d’artistes à Poitiers en lieu et place de la Mérigote, pourra accueillir simultanément quatre artistes pour des résidences de création.

14 novembre 2024

Conférence sur le thème : la place des femmes au travail

Il y a 200 ans naquit à Lusignan André Léo, de son vrai nom Léodile Béra, révolutionnaire du 19ème siècle. Militante socialiste, membre de la Commune et activiste pour la libération des femmes, c’est une émancipatrice des plus importantes reconnue comme telle depuis quelques années.

Cet évènement retracera son portrait qui nous servira de socle dans notre réflexion sur l’évolution actuelle des femmes dans la société. Si celle-ci a bien évoluée, est-ce une réalité dans le monde du travail ? Le slogan « A travail égal, salaire égal » qui date de 1860 justifie à lui seul les milliers de luttes qui se sont déroulées depuis cette époque.

14 mars 2024

                                             Conférence 80 ans du CNR 

En 2022

Commémoration des 90 ans de la Maison du Peuple

En 2017

Les Brigades internationales

La Fonction Publique du 21ème siècle avec Monsieur Anicet Le Pors, ancien ministre de la Fonction Publique

 

En 2016

La place des femmes dans les syndicats

Les femmes dans les usines d’armement durant la guerre  1914/1918

Le Fonds Panhard et Levassor donne à voir les opérations 

de fabrications des obus explosifs et à balles – 1945

L’exposition sur les 120 ans de la CGT

L’exposition sur Mai 1968 dans la Vienne

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